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La Demeure du Chaos a fait l'objet de plus de 900 reportages de presse écrite et audiovisuelle de 63 pays. Selon le New York Times, elle est «une des aventure artistiques les plus fortes du XXIe siècle». C'est à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, un village bourgeois au coeur des Monts d'Or, banlieue riche de Lyon, alternant pierres dorées et pavillons, qu'émerge à la courbe d'un tournant cette demeure alchimique inspirée de Fulcanelli. Quand le musée devient la Factory En 1999, Thierry Ehrmann, sculpteur-plasticien et fondateur du Groupe Serveur et d'Artprice, s'investit dans la création de son musée l'Organe. Il s'aperçoit très vite que son projet s'institutionnalise. Faut-il recruter un conservateur, quelle forme aura la collection ? Autant d'éléments qui s'éloignent de sa conception de la vie. C'est le point essentiel, entre désir et action. S'il devait choisir une référence, ce ne serait pas celle d'une fondation mais la pratique à la Andy Warhol de l'art : la Factory. Un espace aux contours flous mis en oeuvre par l'artiste Pop où la création se vit au jour le jour, dans le désordre des sens, au rythme de l'énergie pure. Thierry Ehrmann invite des artistes à travailler avec lui sur place, créant des connexions d'une activité artistique à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre. Cette perpétuelle activité qui serait enfin en résonance avec le mouvement perpétuel du monde et de son actualité. Où il est question de chaos C'est dans un creuset qu'il va mélanger les thèmes de l'exposition, de l'oeuvre, de l'acte afin d'obtenir un melting pot métissé d'énergie. Le projet se conceptualise. Qu'importe l'auteur direct, tout est dans l'idée. La question d'un lieu propre à l'exercice de l'art n'importe plus. L'art est partout et il s'infiltre petit à petit dans le corps du domaine. C'est d'abord une salamandre que Thierry Ehrmann peint, bientôt suivie par un bataillon. Comme douées de vie, elles occupent tout le territoire. L'artiste Ben investit lui aussi la Demeure. Une centaine d'artistes continuent le travail. La Demeure du Chaos est devenue poreuse au monde, l'actualité la traverse et la transperce. Ressemble-t-elle pour autant au chaos ? Elle a beau avoir été brûlée, avoir virée au noir charbonneux d'une après-catastrophe, elle garde toujours son architecture de base et porte comme des décorations les effets d'éventration. A dire vrai, c'est elle tout entière qui est devenue un musée. Elle offre aux regards des autres ce que cachent les salles d'exposition, elle donne à voir de l'art comme si ce dernier était encore vivant, embringué dans notre vie de tous les jours. De l'art à ciel ouvert avec 2 700 oeuvres, autant de reflets de notre siècle tragique et somptueux selon son auteur. Texte: Hauviette Bethemont
La Demeure du Chaos a fait l'objet de plus de 900 reportages de presse écrite et audiovisuelle de 63 pays. Selon le New York Times, elle est «une des aventure artistiques les plus fortes du XXIe siècle». C'est à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, un village bourgeois au coeur des Monts d'Or, banlieue riche de Lyon, alternant pierres dorées et pavillons, qu'émerge à la courbe d'un tournant cette demeure alchimique inspirée de Fulcanelli. Quand le musée devient la Factory En 1999, Thierry Ehrmann, sculpteur-plasticien et fondateur du Groupe Serveur et d'Artprice, s'investit dans la création de son musée l'Organe. Il s'aperçoit très vite que son projet s'institutionnalise. Faut-il recruter un conservateur, quelle forme aura la collection ? Autant d'éléments qui s'éloignent de sa conception de la vie. C'est le point essentiel, entre désir et action. S'il devait choisir une référence, ce ne serait pas celle d'une fondation mais la pratique à la Andy Warhol de l'art : la Factory. Un espace aux contours flous mis en oeuvre par l'artiste Pop où la création se vit au jour le jour, dans le désordre des sens, au rythme de l'énergie pure. Thierry Ehrmann invite des artistes à travailler avec lui sur place, créant des connexions d'une activité artistique à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre. Cette perpétuelle activité qui serait enfin en résonance avec le mouvement perpétuel du monde et de son actualité. Où il est question de chaos C'est dans un creuset qu'il va mélanger les thèmes de l'exposition, de l'oeuvre, de l'acte afin d'obtenir un melting pot métissé d'énergie. Le projet se conceptualise. Qu'importe l'auteur direct, tout est dans l'idée. La question d'un lieu propre à l'exercice de l'art n'importe plus. L'art est partout et il s'infiltre petit à petit dans le corps du domaine. C'est d'abord une salamandre que Thierry Ehrmann peint, bientôt suivie par un bataillon. Comme douées de vie, elles occupent tout le territoire. L'artiste Ben investit lui aussi la Demeure. Une centaine d'artistes continuent le travail. La Demeure du Chaos est devenue poreuse au monde, l'actualité la traverse et la transperce. Ressemble-t-elle pour autant au chaos ? Elle a beau avoir été brûlée, avoir virée au noir charbonneux d'une après-catastrophe, elle garde toujours son architecture de base et porte comme des décorations les effets d'éventration. A dire vrai, c'est elle tout entière qui est devenue un musée. Elle offre aux regards des autres ce que cachent les salles d'exposition, elle donne à voir de l'art comme si ce dernier était encore vivant, embringué dans notre vie de tous les jours. De l'art à ciel ouvert avec 2 700 oeuvres, autant de reflets de notre siècle tragique et somptueux selon son auteur. Texte: Hauviette Bethemont
La Demeure du Chaos a fait l'objet de plus de 900 reportages de presse écrite et audiovisuelle de 63 pays. Selon le New York Times, elle est «une des aventure artistiques les plus fortes du XXIe siècle». C'est à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, un village bourgeois au coeur des Monts d'Or, banlieue riche de Lyon, alternant pierres dorées et pavillons, qu'émerge à la courbe d'un tournant cette demeure alchimique inspirée de Fulcanelli. Quand le musée devient la Factory En 1999, Thierry Ehrmann, sculpteur-plasticien et fondateur du Groupe Serveur et d'Artprice, s'investit dans la création de son musée l'Organe. Il s'aperçoit très vite que son projet s'institutionnalise. Faut-il recruter un conservateur, quelle forme aura la collection ? Autant d'éléments qui s'éloignent de sa conception de la vie. C'est le point essentiel, entre désir et action. S'il devait choisir une référence, ce ne serait pas celle d'une fondation mais la pratique à la Andy Warhol de l'art : la Factory. Un espace aux contours flous mis en oeuvre par l'artiste Pop où la création se vit au jour le jour, dans le désordre des sens, au rythme de l'énergie pure. Thierry Ehrmann invite des artistes à travailler avec lui sur place, créant des connexions d'une activité artistique à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre. Cette perpétuelle activité qui serait enfin en résonance avec le mouvement perpétuel du monde et de son actualité. Où il est question de chaos C'est dans un creuset qu'il va mélanger les thèmes de l'exposition, de l'oeuvre, de l'acte afin d'obtenir un melting pot métissé d'énergie. Le projet se conceptualise. Qu'importe l'auteur direct, tout est dans l'idée. La question d'un lieu propre à l'exercice de l'art n'importe plus. L'art est partout et il s'infiltre petit à petit dans le corps du domaine. C'est d'abord une salamandre que Thierry Ehrmann peint, bientôt suivie par un bataillon. Comme douées de vie, elles occupent tout le territoire. L'artiste Ben investit lui aussi la Demeure. Une centaine d'artistes continuent le travail. La Demeure du Chaos est devenue poreuse au monde, l'actualité la traverse et la transperce. Ressemble-t-elle pour autant au chaos ? Elle a beau avoir été brûlée, avoir virée au noir charbonneux d'une après-catastrophe, elle garde toujours son architecture de base et porte comme des décorations les effets d'éventration. A dire vrai, c'est elle tout entière qui est devenue un musée. Elle offre aux regards des autres ce que cachent les salles d'exposition, elle donne à voir de l'art comme si ce dernier était encore vivant, embringué dans notre vie de tous les jours. De l'art à ciel ouvert avec 2 700 oeuvres, autant de reflets de notre siècle tragique et somptueux selon son auteur. Texte: Hauviette Bethemont
La Demeure du Chaos a fait l'objet de plus de 900 reportages de presse écrite et audiovisuelle de 63 pays. Selon le New York Times, elle est «une des aventure artistiques les plus fortes du XXIe siècle». C'est à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, un village bourgeois au coeur des Monts d'Or, banlieue riche de Lyon, alternant pierres dorées et pavillons, qu'émerge à la courbe d'un tournant cette demeure alchimique inspirée de Fulcanelli. Quand le musée devient la Factory En 1999, Thierry Ehrmann, sculpteur-plasticien et fondateur du Groupe Serveur et d'Artprice, s'investit dans la création de son musée l'Organe. Il s'aperçoit très vite que son projet s'institutionnalise. Faut-il recruter un conservateur, quelle forme aura la collection ? Autant d'éléments qui s'éloignent de sa conception de la vie. C'est le point essentiel, entre désir et action. S'il devait choisir une référence, ce ne serait pas celle d'une fondation mais la pratique à la Andy Warhol de l'art : la Factory. Un espace aux contours flous mis en oeuvre par l'artiste Pop où la création se vit au jour le jour, dans le désordre des sens, au rythme de l'énergie pure. Thierry Ehrmann invite des artistes à travailler avec lui sur place, créant des connexions d'une activité artistique à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre. Cette perpétuelle activité qui serait enfin en résonance avec le mouvement perpétuel du monde et de son actualité. Où il est question de chaos C'est dans un creuset qu'il va mélanger les thèmes de l'exposition, de l'oeuvre, de l'acte afin d'obtenir un melting pot métissé d'énergie. Le projet se conceptualise. Qu'importe l'auteur direct, tout est dans l'idée. La question d'un lieu propre à l'exercice de l'art n'importe plus. L'art est partout et il s'infiltre petit à petit dans le corps du domaine. C'est d'abord une salamandre que Thierry Ehrmann peint, bientôt suivie par un bataillon. Comme douées de vie, elles occupent tout le territoire. L'artiste Ben investit lui aussi la Demeure. Une centaine d'artistes continuent le travail. La Demeure du Chaos est devenue poreuse au monde, l'actualité la traverse et la transperce. Ressemble-t-elle pour autant au chaos ? Elle a beau avoir été brûlée, avoir virée au noir charbonneux d'une après-catastrophe, elle garde toujours son architecture de base et porte comme des décorations les effets d'éventration. A dire vrai, c'est elle tout entière qui est devenue un musée. Elle offre aux regards des autres ce que cachent les salles d'exposition, elle donne à voir de l'art comme si ce dernier était encore vivant, embringué dans notre vie de tous les jours. De l'art à ciel ouvert avec 2 700 oeuvres, autant de reflets de notre siècle tragique et somptueux selon son auteur. Texte: Hauviette Bethemont
La Demeure du Chaos a fait l'objet de plus de 900 reportages de presse écrite et audiovisuelle de 63 pays. Selon le New York Times, elle est «une des aventure artistiques les plus fortes du XXIe siècle». C'est à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, un village bourgeois au coeur des Monts d'Or, banlieue riche de Lyon, alternant pierres dorées et pavillons, qu'émerge à la courbe d'un tournant cette demeure alchimique inspirée de Fulcanelli. Quand le musée devient la Factory En 1999, Thierry Ehrmann, sculpteur-plasticien et fondateur du Groupe Serveur et d'Artprice, s'investit dans la création de son musée l'Organe. Il s'aperçoit très vite que son projet s'institutionnalise. Faut-il recruter un conservateur, quelle forme aura la collection ? Autant d'éléments qui s'éloignent de sa conception de la vie. C'est le point essentiel, entre désir et action. S'il devait choisir une référence, ce ne serait pas celle d'une fondation mais la pratique à la Andy Warhol de l'art : la Factory. Un espace aux contours flous mis en oeuvre par l'artiste Pop où la création se vit au jour le jour, dans le désordre des sens, au rythme de l'énergie pure. Thierry Ehrmann invite des artistes à travailler avec lui sur place, créant des connexions d'une activité artistique à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre. Cette perpétuelle activité qui serait enfin en résonance avec le mouvement perpétuel du monde et de son actualité. Où il est question de chaos C'est dans un creuset qu'il va mélanger les thèmes de l'exposition, de l'oeuvre, de l'acte afin d'obtenir un melting pot métissé d'énergie. Le projet se conceptualise. Qu'importe l'auteur direct, tout est dans l'idée. La question d'un lieu propre à l'exercice de l'art n'importe plus. L'art est partout et il s'infiltre petit à petit dans le corps du domaine. C'est d'abord une salamandre que Thierry Ehrmann peint, bientôt suivie par un bataillon. Comme douées de vie, elles occupent tout le territoire. L'artiste Ben investit lui aussi la Demeure. Une centaine d'artistes continuent le travail. La Demeure du Chaos est devenue poreuse au monde, l'actualité la traverse et la transperce. Ressemble-t-elle pour autant au chaos ? Elle a beau avoir été brûlée, avoir virée au noir charbonneux d'une après-catastrophe, elle garde toujours son architecture de base et porte comme des décorations les effets d'éventration. A dire vrai, c'est elle tout entière qui est devenue un musée. Elle offre aux regards des autres ce que cachent les salles d'exposition, elle donne à voir de l'art comme si ce dernier était encore vivant, embringué dans notre vie de tous les jours. De l'art à ciel ouvert avec 2 700 oeuvres, autant de reflets de notre siècle tragique et somptueux selon son auteur. Texte: Hauviette Bethemont
La Demeure du Chaos a fait l'objet de plus de 900 reportages de presse écrite et audiovisuelle de 63 pays. Selon le New York Times, elle est «une des aventure artistiques les plus fortes du XXIe siècle». C'est à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, un village bourgeois au coeur des Monts d'Or, banlieue riche de Lyon, alternant pierres dorées et pavillons, qu'émerge à la courbe d'un tournant cette demeure alchimique inspirée de Fulcanelli. Quand le musée devient la Factory En 1999, Thierry Ehrmann, sculpteur-plasticien et fondateur du Groupe Serveur et d'Artprice, s'investit dans la création de son musée l'Organe. Il s'aperçoit très vite que son projet s'institutionnalise. Faut-il recruter un conservateur, quelle forme aura la collection ? Autant d'éléments qui s'éloignent de sa conception de la vie. C'est le point essentiel, entre désir et action. S'il devait choisir une référence, ce ne serait pas celle d'une fondation mais la pratique à la Andy Warhol de l'art : la Factory. Un espace aux contours flous mis en oeuvre par l'artiste Pop où la création se vit au jour le jour, dans le désordre des sens, au rythme de l'énergie pure. Thierry Ehrmann invite des artistes à travailler avec lui sur place, créant des connexions d'une activité artistique à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre. Cette perpétuelle activité qui serait enfin en résonance avec le mouvement perpétuel du monde et de son actualité. Où il est question de chaos C'est dans un creuset qu'il va mélanger les thèmes de l'exposition, de l'oeuvre, de l'acte afin d'obtenir un melting pot métissé d'énergie. Le projet se conceptualise. Qu'importe l'auteur direct, tout est dans l'idée. La question d'un lieu propre à l'exercice de l'art n'importe plus. L'art est partout et il s'infiltre petit à petit dans le corps du domaine. C'est d'abord une salamandre que Thierry Ehrmann peint, bientôt suivie par un bataillon. Comme douées de vie, elles occupent tout le territoire. L'artiste Ben investit lui aussi la Demeure. Une centaine d'artistes continuent le travail. La Demeure du Chaos est devenue poreuse au monde, l'actualité la traverse et la transperce. Ressemble-t-elle pour autant au chaos ? Elle a beau avoir été brûlée, avoir virée au noir charbonneux d'une après-catastrophe, elle garde toujours son architecture de base et porte comme des décorations les effets d'éventration. A dire vrai, c'est elle tout entière qui est devenue un musée. Elle offre aux regards des autres ce que cachent les salles d'exposition, elle donne à voir de l'art comme si ce dernier était encore vivant, embringué dans notre vie de tous les jours. De l'art à ciel ouvert avec 2 700 oeuvres, autant de reflets de notre siècle tragique et somptueux selon son auteur. Texte: Hauviette Bethemont
La Demeure du Chaos a fait l'objet de plus de 900 reportages de presse écrite et audiovisuelle de 63 pays. Selon le New York Times, elle est «une des aventure artistiques les plus fortes du XXIe siècle». C'est à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, un village bourgeois au coeur des Monts d'Or, banlieue riche de Lyon, alternant pierres dorées et pavillons, qu'émerge à la courbe d'un tournant cette demeure alchimique inspirée de Fulcanelli. Quand le musée devient la Factory En 1999, Thierry Ehrmann, sculpteur-plasticien et fondateur du Groupe Serveur et d'Artprice, s'investit dans la création de son musée l'Organe. Il s'aperçoit très vite que son projet s'institutionnalise. Faut-il recruter un conservateur, quelle forme aura la collection ? Autant d'éléments qui s'éloignent de sa conception de la vie. C'est le point essentiel, entre désir et action. S'il devait choisir une référence, ce ne serait pas celle d'une fondation mais la pratique à la Andy Warhol de l'art : la Factory. Un espace aux contours flous mis en oeuvre par l'artiste Pop où la création se vit au jour le jour, dans le désordre des sens, au rythme de l'énergie pure. Thierry Ehrmann invite des artistes à travailler avec lui sur place, créant des connexions d'une activité artistique à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre. Cette perpétuelle activité qui serait enfin en résonance avec le mouvement perpétuel du monde et de son actualité. Où il est question de chaos C'est dans un creuset qu'il va mélanger les thèmes de l'exposition, de l'oeuvre, de l'acte afin d'obtenir un melting pot métissé d'énergie. Le projet se conceptualise. Qu'importe l'auteur direct, tout est dans l'idée. La question d'un lieu propre à l'exercice de l'art n'importe plus. L'art est partout et il s'infiltre petit à petit dans le corps du domaine. C'est d'abord une salamandre que Thierry Ehrmann peint, bientôt suivie par un bataillon. Comme douées de vie, elles occupent tout le territoire. L'artiste Ben investit lui aussi la Demeure. Une centaine d'artistes continuent le travail. La Demeure du Chaos est devenue poreuse au monde, l'actualité la traverse et la transperce. Ressemble-t-elle pour autant au chaos ? Elle a beau avoir été brûlée, avoir virée au noir charbonneux d'une après-catastrophe, elle garde toujours son architecture de base et porte comme des décorations les effets d'éventration. A dire vrai, c'est elle tout entière qui est devenue un musée. Elle offre aux regards des autres ce que cachent les salles d'exposition, elle donne à voir de l'art comme si ce dernier était encore vivant, embringué dans notre vie de tous les jours. De l'art à ciel ouvert avec 2 700 oeuvres, autant de reflets de notre siècle tragique et somptueux selon son auteur. Texte: Hauviette Bethemont
La Demeure du Chaos a fait l'objet de plus de 900 reportages de presse écrite et audiovisuelle de 63 pays. Selon le New York Times, elle est «une des aventure artistiques les plus fortes du XXIe siècle». C'est à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, un village bourgeois au coeur des Monts d'Or, banlieue riche de Lyon, alternant pierres dorées et pavillons, qu'émerge à la courbe d'un tournant cette demeure alchimique inspirée de Fulcanelli. Quand le musée devient la Factory En 1999, Thierry Ehrmann, sculpteur-plasticien et fondateur du Groupe Serveur et d'Artprice, s'investit dans la création de son musée l'Organe. Il s'aperçoit très vite que son projet s'institutionnalise. Faut-il recruter un conservateur, quelle forme aura la collection ? Autant d'éléments qui s'éloignent de sa conception de la vie. C'est le point essentiel, entre désir et action. S'il devait choisir une référence, ce ne serait pas celle d'une fondation mais la pratique à la Andy Warhol de l'art : la Factory. Un espace aux contours flous mis en oeuvre par l'artiste Pop où la création se vit au jour le jour, dans le désordre des sens, au rythme de l'énergie pure. Thierry Ehrmann invite des artistes à travailler avec lui sur place, créant des connexions d'une activité artistique à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre. Cette perpétuelle activité qui serait enfin en résonance avec le mouvement perpétuel du monde et de son actualité. Où il est question de chaos C'est dans un creuset qu'il va mélanger les thèmes de l'exposition, de l'oeuvre, de l'acte afin d'obtenir un melting pot métissé d'énergie. Le projet se conceptualise. Qu'importe l'auteur direct, tout est dans l'idée. La question d'un lieu propre à l'exercice de l'art n'importe plus. L'art est partout et il s'infiltre petit à petit dans le corps du domaine. C'est d'abord une salamandre que Thierry Ehrmann peint, bientôt suivie par un bataillon. Comme douées de vie, elles occupent tout le territoire. L'artiste Ben investit lui aussi la Demeure. Une centaine d'artistes continuent le travail. La Demeure du Chaos est devenue poreuse au monde, l'actualité la traverse et la transperce. Ressemble-t-elle pour autant au chaos ? Elle a beau avoir été brûlée, avoir virée au noir charbonneux d'une après-catastrophe, elle garde toujours son architecture de base et porte comme des décorations les effets d'éventration. A dire vrai, c'est elle tout entière qui est devenue un musée. Elle offre aux regards des autres ce que cachent les salles d'exposition, elle donne à voir de l'art comme si ce dernier était encore vivant, embringué dans notre vie de tous les jours. De l'art à ciel ouvert avec 2 700 oeuvres, autant de reflets de notre siècle tragique et somptueux selon son auteur. Texte: Hauviette Bethemont
La Demeure du Chaos a fait l'objet de plus de 900 reportages de presse écrite et audiovisuelle de 63 pays. Selon le New York Times, elle est «une des aventure artistiques les plus fortes du XXIe siècle». C'est à Saint-Romain-au-Mont-d'Or, un village bourgeois au coeur des Monts d'Or, banlieue riche de Lyon, alternant pierres dorées et pavillons, qu'émerge à la courbe d'un tournant cette demeure alchimique inspirée de Fulcanelli. Quand le musée devient la Factory En 1999, Thierry Ehrmann, sculpteur-plasticien et fondateur du Groupe Serveur et d'Artprice, s'investit dans la création de son musée l'Organe. Il s'aperçoit très vite que son projet s'institutionnalise. Faut-il recruter un conservateur, quelle forme aura la collection ? Autant d'éléments qui s'éloignent de sa conception de la vie. C'est le point essentiel, entre désir et action. S'il devait choisir une référence, ce ne serait pas celle d'une fondation mais la pratique à la Andy Warhol de l'art : la Factory. Un espace aux contours flous mis en oeuvre par l'artiste Pop où la création se vit au jour le jour, dans le désordre des sens, au rythme de l'énergie pure. Thierry Ehrmann invite des artistes à travailler avec lui sur place, créant des connexions d'une activité artistique à l'autre, d'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre. Cette perpétuelle activité qui serait enfin en résonance avec le mouvement perpétuel du monde et de son actualité. Où il est question de chaos C'est dans un creuset qu'il va mélanger les thèmes de l'exposition, de l'oeuvre, de l'acte afin d'obtenir un melting pot métissé d'énergie. Le projet se conceptualise. Qu'importe l'auteur direct, tout est dans l'idée. La question d'un lieu propre à l'exercice de l'art n'importe plus. L'art est partout et il s'infiltre petit à petit dans le corps du domaine. C'est d'abord une salamandre que Thierry Ehrmann peint, bientôt suivie par un bataillon. Comme douées de vie, elles occupent tout le territoire. L'artiste Ben investit lui aussi la Demeure. Une centaine d'artistes continuent le travail. La Demeure du Chaos est devenue poreuse au monde, l'actualité la traverse et la transperce. Ressemble-t-elle pour autant au chaos ? Elle a beau avoir été brûlée, avoir virée au noir charbonneux d'une après-catastrophe, elle garde toujours son architecture de base et porte comme des décorations les effets d'éventration. A dire vrai, c'est elle tout entière qui est devenue un musée. Elle offre aux regards des autres ce que cachent les salles d'exposition, elle donne à voir de l'art comme si ce dernier était encore vivant, embringué dans notre vie de tous les jours. De l'art à ciel ouvert avec 2 700 oeuvres, autant de reflets de notre siècle tragique et somptueux selon son auteur. Texte: Hauviette Bethemont
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